Jean-Louis Charbonnel a un parcours qui pourrait servir d’exemple à chacun pour ne pas baisser les bras quand la passion et la détermination sont présentes.
Originaire de l’Est, Jean-Louis Charbonnel a eu un parcours atypique. Cet homme passionné du patrimoine local, des vieilles pierres, de la nature et de notre terroir a la volonté de devenir agriculteur, mais ses parents ne souhaitent pas donner cet avenir à leur fils. C’est pourquoi Jean-Louis se tourne vers sa deuxième passion, la cuisine. Il rentre en école hôtelière et devient chef de rang dans un restaurant étoilé, puis sommelier.
L’envie de devenir agriculteur est toujours présente mais l’installation sur la ferme familiale n’étant pas possible, Jean-Louis part s’installer dans le Jura ayant eu l’opportunité de reprendre une ferme de 120 hectares. Les mésaventures s’enchaînent et le voisinage n’aidant pas à la bonne installation, la ferme est liquidée et Jean-Louis se lasse de cette animosité dans l’agricole. Il se réoriente pour devenir poissonnier à Besançon, pensant avoir raté sa vie et sans envie de continuer.
Mais la passion ne le quitte pas. Un jour, il appelle la SAFER pour trouver un corps de ferme isolé. La chance tourne : la ferme des Louisots en plein cœur du Doubs, 65 hectares de verdure dans une zone de production de Comté et dont l’histoire est authentique, retrouve un propriétaire. Cette ferme anoblie par Charles Quint en 1525 accueille son passionné de patrimoine.
« Dans la vie, on revient toujours à ses origines », commente Jean-Louis. Il s’installe sur cette ferme avec 25 vaches laitières en étable en travée de 2 fois 20 places. La traite se fait deux fois par jour en pipeline, pour un quota annuel de 115 000 litres. La production suit le cahier des charges de l’agriculture biologique.
Cette ferme à caractère historique a besoin d’être rénovée et Jean-Louis, associe ses passions pour ouvrir sa ferme auberge, chambre et table d’hôte.
« Ce qui me plaît, c’est de travailler les produits du début à la fin, d’être autonome et de partager ».
Il souhaite faire découvrir son patrimoine, sa région. Il cuisine et sert lui-même ses convives, et accueille 15 couchages.
Et le tracteur dans tout ça ? Et bien Jean-Louis travaille depuis son installation avec les établissements DISTAGRI à Maîche avec un premier achat particulier, un articulé, pour avoir plus de maniabilité dans les bâtiments. Depuis, il a accueilli un N134 HiTech 5 équipé d’un chargeur. Valtra qui l’accompagne dans son travail quotidien et le lien avec son concessionnaire lui est essentiel. Ce tracteur est parfait pour la manutention de bottes et pour la fenaison et les regains. Ce N134 HiTech 5 a toutes les caractéristiques essentielles pour un éleveur : un gabarit compact, une cabine avec une grande visibilité, une bonne ergonomie et une simplicité d’utilisation, une grande maniabilité, et il démarre tous les matins !
« Pour moi, c’est un outil, comme une faneuse, une faucheuse... je m’extasie plus devant une vache que devant un tracteur ! », affirme Jean-Louis.
Jean-Louis Charbonnel, éléveur dans le Doubs et utilisateur Valtra
